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Les semences bio et libres de Kokopelli

Kokopelli est un personnage mythologique originaire des Amériques. Symbole de fertilité et de vie, il est représenté sous la forme d’un joueur de flûte bossu (sa bosse est en réalité un sac de graines), il sème sans relâche des semences de Vie, en reliant le chant des étoiles à la Terre grâce à ses grandes antennes et il fertilise le sol de sa musique.

LE NOBLE GUERRIER

Selon l’association éponyme, Kokopelli est malicieux, taquin et coquin – il sème aussi dans les consciences et les cœurs ; enfin, Kokopelli est aussi un noble guerrier révolutionnaire dont la lutte est tant écologique que sociale. Kokopelli est un semeur de vie qui rêve d’un futur avec la nature et tous ceux qui y demeurent.

LES R ÉVOLUTIONNAIRES ET LE MANOIR RENAISSANCE, DU PARADOXE NAÎT L’ÉQUILIBRE

Les fondations de Kokopelli remontent au début des années 1980. Tout commence avec Dominique Guillet, un passionné de plantes médicinales et de culture amérindienne, en voyage aux USA… Après plusieurs aventures autour de la dénonciation des OGM et des semences libres de droit, l’association Kokopelli est concrètement créée en 1999 par de fervents défenseurs de la biodiversité et des plantes médicinales, il y a bien sûr Dominique et Sofy Guillet, mais aussi Jocelyn Moulin. L’association revendique le droit de semer librement et œuvre autour de la distribution, la reproduction et le développement de semences libres de droit. Comme vous l’avez certainement compris, Kokopelli est une association engagée. À l’image du truculent personnage dont elle porte le nom, son but est de dénoncer et combattre ce qu’elle estime être injuste, mais aussi et surtout de créer.

 

Les apparences sont parfois trompeuses… Quel rapport peut-il bien y avoir entre une association combattante et révolutionnaire et un jardin botanique au cœur duquel se trouve un manoir Renaissance ? Du paradoxe naît l’équilibre. Au delà des prises de position politiques, au Domaine de Poulaines nous croyons fermement en ce fameux futur où l’humain serait enfin réunis avec cette nature qui l’entoure et dont il est issu. C’est ce à quoi nous travaillons chaque jour. Aussi lorsque l’opportunité du partenariat avec Kokopelli s’est présentée, la suite était évidente.

UN QUART DE SIÈCLE DE ROUTE COMMUNE

C’est que notre rencontre avec Kokopelli ne date pas d’hier. Elle remonte en fait au milieu des années 90,presque à la création de l’association lorsque le Domaine était un projet personnel et familial qui n’était pas destiné à devenir un jardin botanique ouvert au public. Depuis cette première rencontre, le discours de Dominique faisait écho à l’enfance de Valérie, propriétaire du Domaine, puis à son adolescence avec sa découverte des jardins et des méthodes de culture dans le Surrey britannique. Dès lors, Valérie n’a cessé d’utiliser des semences biologiques notamment celles de Kokopelli. C’est également dans cet esprit que le Domaine accueille les semences du Patrimoine Légumier du Centre.

 

La liste serait longue, mais depuis des années le Domaine utilise bon nombre de semences provenant de chez Kokopelli, notamment au potager, dont (entre autres et dans le désordre) :

 

  • Pommes de terre
  • Légumes anciens (panais, crosne, carottes, concombres…)
  • Aubergines
  • Salades perpétuelles
  • Maïs
  • Cerfeuil tubéreux
  • Tomates
  • Piments
  • Poivrons
  • Légumes perpétuels

 

Il y également des fleurs (amarantes, cosmos) et des plantes aromatiques.

LE PARTAGE

C’est une question de raison, de bon sens, de philosophie. Kokopelli se bat pour libérer les semences, abolir des pratiques qu’ils considèrent comme révoltantes afin que l’humanité puisse profiter des fruits (et légumes, bien sûr) de son travail. De son côté, en 28 ans, le Domaine de Poulaines s’est peu à peu mué de demeure secondaire en projet de vie, puis en site ouvert au public. Aujourd’hui lors d’événements tels que les Rendez-Vous nationaux aux Jardins, les Journées des Plantes et des Savoirs-faire ou tout au long de la saison RenaissanceS, le Domaine souhaite partager au delà de la simple fréquentation touristique. Il est question de travailler avec les artistes et artisans d’art de notre région (événements culturels et produits en boutique), de défricher et faire connaitre l’histoire locale (travaux de recherche sur l’histoire du Domaine et du manoir), reconstituer et restaurer ce qui a été morcelé (terres et bâtis), travailler de façon raisonnée en respectant l’environnement et en invitant nos visiteur à découvrir nos méthodes… Il y a bien sûr une démarche économico-écologique mais ce qui réunit le Domaine de Poulaines et Kokopelli c’est avant tout la volonté de partage.

Visitez le site internet de l’association Kokopelli

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