Un des plus formidables interprètes de Bach
La présence d’Andreï Vieru dans le cadre remarquable des Jardins de Poulaines constitue la promesse d’un moment musical d’une rare intensité.
La qualité d’interprétation d’Andreï Vieru de l’œuvre de Bach fait l’unanimité. René Martin, directeur artistique de festivals, qui fut aussi représentant pour la France de Sviatoslav Richter et directeur de la Villa Medicis, dit de lui : « Ce pianiste roumain est l’un des plus formidables interprètes de Bach. C’est vraiment son univers. J’ai la conviction qu’Andreï Vieru est le plus original et le plus intéressant des solistes pour jouer Bach. »
Le pianiste d’origine roumaine est probablement le seul à avoir joué les quatre cycles mythiques de Bach impliquant le clavier, les Variations Goldberg, l’Art de la Fugue, le Clavier bien tempéré et l’Offrande Musicale.
Pianiste de renom international, Andreï Vieru est né en 1958, à Bucarest, dans une famille de musiciens. Exilé en France en 1988, il fut remarqué par la presse en particulier lors d’un concert au Grand Auditorium de Radio France.
Talentueux, touche à tout, Andreï Vieru est également écrivain, il a reçu le prix littéraire Casanova 2014, pour l’œuvre «Éloge de la vanité» et s’adonne à la recherche mathématique (Théorie des Systèmes Dynamiques, Théorie des Nombres).
Distinctions :
- Prix Lili et Nadia Boulanger, décerné par l’Académie des Beaux-arts.
- Prix Casanova (créé par Pierre Cardin en 2011, décerné à un auteur européen qui écrit en français)
LA PRESSE EN PARLE :
« Exilé de Roumanie, Andreï Vieru est un pianiste au goût classique, mais d’une austérité suprême et d’une concentration de pensée qu’on ne retrouve que chez les très grands. Qu’il joue L’Art de la Fugue, les Bagatelles de Beethoven, ou la Sonate en si mineur, il fuit le joli, le délicat, l’anecdotique. Il est de la race des Richter ou des Arrau, de ceux que rien ne détourne de l’essentiel. »
Jacques Bonnaure
Répertoire
« Andreï Vieru appartient à un cénacle étroit : celui des grands pianistes. Son dernier disque, d’une exigeante beauté (INA « Mémoire vive » 262016, « Choc » du Monde de la Musique), et quelques concerts qui sont des événements pour ceux qui y assistent, témoignent d’un talent que beaucoup de ses confrères plus célèbres peuvent lui envier. »
Nathalie Krafft
Le Monde de la Musique